Vous prévoyez un voyage au pays des kangourous ? Mais conduire en Australie vous inquiète ?
Avant de partir pour mon merveilleux road-trip de 6 mois en Australie, je n’étais pas trop angoissée par la conduite à gauche. En effet, j’avais travaillé une saison comme chauffeur-guide sur l’île de Gozo (Malte), pendant 6 mois l’année précédente.
Mais en-dehors de la conduite à gauche, d’autres différences avec la conduite française peuvent s’avérer destabilisantes, ou du moins à connaître avant de vous engager sur les longues routes australiennes. C’est ce que je vous propose de découvrir dans cet article.
Conduire en Australie : quelques règles préalables à connaître
Les formalités administratives
Avant même de partir, il vous faudra vous mettre en règle administrativement.
Un permis de conduire international est obligatoire pour conduire en Australie. Si vous n’en avez pas, vous pouvez faire une demande en ligne via le portail du service public (si vous résidez en France).
Sur place, vous devrez être en possession également de votre permis de conduire national. Les deux sont à présenter en cas de contrôle.
Bon à savoir : les délais d’obtention du permis de conduire international peuvent être très longs (plusieurs mois selon les périodes). Une traduction officielle de votre permis de conduire pourra vous sauver la mise si vous êtes hors délai ! C’est payant mais plus rapide… choisissez bien par contre un traducteur certifié.
Conduire en Australie : à gauche toute !
Paré de vos beaux papiers, vous arrivez en Australie et vous vous rendez chez le loueur pour récupérer votre véhicule.
Après avoir manqué de vous installer côté passager, vous cherchez les clignotants et réalisez que les commandes sont inversées.
Enfin, vous démarrez et vous vous retrouvez sur la route… à gauche toute ! Et oui, pendant quelques temps il va falloir vous habituer à conduire à gauche, à dépasser par la droite, à prendre les ronds-points dans le sens des aiguilles d’une montre… tout en continuant de céder la priorité à droite.
Mais rassurez-vous, ce n’est pas si difficile. Il faut surtout bien faire attention lorsqu’on se réengage sur la route après une pause, car on n’est plus dans le flux. Mais avec un minimum de vigilance, on s’y fait !
Conduire en Australie : gare à l’état des routes !
En Australie, le bitume n’est pas la règle
En Australie, les routes ne sont pas toujours en bon état. Beaucoup ne sont pas goudronnées et possèdent des surfaces changeantes.
Là-dessus vérifiez bien le contrat de location de votre véhicule, car nombreux loueurs n’autorisent pas d’emprunter les pistes non revêtues.
Sur la route, vous serez avertis par des panneaux type « dirt road ahed », « unsealed road » ou « uneven surface ».
L’Australie et les aléas climatiques
Inondations, feux de bush, cyclones… l’Australie est sujette à différents risques climatiques.
Un autre panneau d’avertissement sur l’état des routes, ou « road conditions », est à connaître impérativement : « floodway » ou crue, accompagné d’une jauge de mesure de la profondeur d’eau.
Même en plein milieu d’un désert asséché, ces panneaux vous indiquent que la route peut devenir inondée en cas de fortes averses. Le niveau de l’eau peut monter très haut et les courants peuvent être très forts. Ne surtout pas s’aventurer sans être sûr de pouvoir passer !
Il faut par ailleurs suivre de près les conditions météorologiques, notamment en période de cyclones.
Conduite en Australie : prudence sur la route !
Traversée de…
En Australie, les panneaux de prudence vis-à-vis des animaux sauvages sont particulièrement courants. Faciles à reconnaître (dessin d’un kangourou, émeu, wombat, koala, manchot, etc.), la difficulté vient de la faune elle-même.
Il faut autant que possible éviter de rouler de nuit, notamment aube et crépuscule, et si cela arrive, réduire sa vitesse en conséquence ! Le danger est réel.
Vous trouverez aussi parfois un dessin de vache, vous indiquant que du bétail en liberté peut être susceptible de traverser la route (« stock on road ») .
Les imposants « road-train »
Les panneaux « road train » vous indiquent la longueur maximale des trains routiers, et vous précisent d’être prudent lors de vos dépassements. Ces ensembles de remorques tirés par un camion peuvent être aussi longs qu’une file de 10 voitures !
Certains camions auront leur propre pancarte « oversize » : attention, ils dépassent en largeur !
Quelques autres spécificités
Parfois, il s’agit juste de savoir traduire : « Road ends » pour voie sans issue, « Crest » pour crête, « DIP » pour trou, « one way » pour sens unique… mais en matière de stationnement, ça se complique !
Quand le panneau indique 1P (ou 2P), il faut savoir que cela signifie que le stationnement n’est autorisé que pendant une heure (ou deux heures). Avec « meter » ou « ticket » en plus, cela signifie que c’est payant.
Et si vous voyez un C avec des heures, cela veut dire qu’il ne faut pas stationner pendant les plages horaires indiquées (C pour « clearway »).
Enfin, à noter qu’aux abords des écoles, les limitations de vitesses ne s’appliquent qu’aux heures d’entrée et de sortie des classes.
Alors, parés pour l’aventure ?
Conduire en Australie n’est pas si terrible que ça, soyez prudents et prenez bien garde aux différents panneaux d’information et d’avertissement.
Et surtout, je vous souhaite bon voyage dans ce fabuleux pays !
L’Australie est l’un des plus de cinquante pays où la conduite automobile est à gauche. Et ce n‘est pas une sinécure que de changer une habitude ancrée en nous. Mais selon notre serviteur qui nous entraîne à travers le monde régulièrement, c’est facile.
Si vous désirez faire un road trip en toute liberté dans l’un de ces pays, pour citer l’Australie, en louant et en conduisant votre propre voiture alors quelques conseils pratiques sont nécessaires.
Cet article justement, agrémenté de jolies photos nous aident à appréhender notre prochaine aventure.
Mais avant la réalité, il y a le rêve. Ne sait-on jamais ce que l’avenir vous réserve à ceux qui ont l’esprit de grandes évasions.
Je remercie Florence de nous faire partager sa passion à travers son site voyagesinfinis.
C’est si bien dit, merci Maxime ! conduire en Australie ou dans un autre pays étranger ne doit pas être un obstacle à louer un véhicule pour faire son propre road-trip. Il faut juste bien s’y préparer. En attendant, plein de bons rêves d’aventures !